La Syble

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Messagede corbeau le Sam 9 Jan 2010 01:53

Depuis la Genèse jusqu'à l'évangile de Vengeance en passant par le livre de Molloch, voici un aperçu commenté par le scribe Plume, des textes les plus connus de la Syble, le Livre saint de la Religion Syspéolienne professé par la Lune Noire.
Et le Corbeau dit,
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Re: La Syble

Messagede corbeau le Sam 9 Jan 2010 02:03

Les textes les plus anciens en notre possession ont deux origines,
Les premiers proviennent de la bibliothèque de Molgardone et leur auteur est anonyme,
Ces textes relatent les débuts du monde et l’apparition de Syspéole, et sa rencontre avec le monde des hommes.

Évidemment, l’église de l’époque à été châtié et détruite pour ses pratiques hérétiques, il est donc permis de douter de la véracité de ces écrits.
Néanmoins, le fait que Frère Vengeance et au travers lui notre Dieu ne les ai jamais rectifiés dans ses livres semble les accréditer.
Suffisamment en tout cas pour qu’ils soient conservés, et non pas détruits comme le reste des parchemins de cette période obscurantiste.

Nous regroupons sous le terme de Genèse, tous les textes des origines n’étant pas écrits de la main de Molloch. Probablement écrits par des chroniqueurs fidèles à la révolte, ils relatent tous les événements précédant la chute de Molgardone, puis laissent la place au livre de Molloch.

Frére Plume, Scribe de Molloch


Syble, Genèse chapitre 1, La naissance du jour et de la nuit

1.1_Au début était le monde, minéral, immuable et figé dans l’Ether, essence de toutes choses.
1.2_Puis le temps apparut, traçant une ligne entre l’Ombre et la Lumière, créant un déséquilibre qui depuis, ne cesse d'être fragilisé.
1.3_Au fil de ce temps immuable, naquit la jalousie entre l’Ombre et la Lumière, chacun convoitant son contraire et le combattant sans répit.
1.4_Grandissante sans cesse, cette rivalité mit en péril la trame même de l’existence de toute chose.
1.5_Las de tout ceci une puissance apparut et dit:
"DESORMAIS JE SUIS CELUI QUI SURVEILLERA TOUTE CHOSE, QU'ELLE SOIT TENEBRE OU LUMIERE, VIVANTE OU MORTE, MON NOM EST SYSPEOLE ET CE JUSQU A LA FIN DES TEMPS!"

1.6_Devant l’apparition de cet être sans égal, toutes les forces cessèrent de combattre, attendant les actes du Dieu.
1.7_Et sa volonté se répandit entre les puissances opposées, imposant à l’une et à l’autre une alternance régie par le temps, les forçant à céder chaque jour et chaque nuit à leur adversaire.
1.8_Et ce fut le premier jour, puis ce fut la première nuit.



Syble, Genèse chapitre 2, L’apparition de l’Hôm.

2.1_Le temps s'écoulait toujours, faisant alterner jour et nuit selon la volonté de Syspéole, lorsqu’un brouhaha attira l'attention de la divinité qui se pencha sur la matière,
2.2_Et parmi la vie grouillante à sa surface elle découvrit des êtres étranges.
2.4_Bien que fait de chair ils se distinguaient des animaux,
2.5_Ils vivaient en groupe et avaient le don de parole,
2.6_A l’image des Puissances, ils façonnaient la matière pour en faire des outils,
2.8_ A l’image des Puissances, ils pouvaient manipuler les énergies occultes,
2.9_Et ils se donnaient le nom d’Hôms,
2.10_Pendant un instant Syspéole les observa avec attention
2.11_Ils les vit vivre et mourir, s’allier et se battre, il les vit tenter vainement d’échapper à leur mort.
2.12_Et cela lui plut
2.13_Il descendit sur terre et choisit une tribu plus prometteuse que les autres
2.14_Il leur apparut et leur révéla une infime fraction de sa puissance
2.15_Et ils lui vouèrent un culte
2.16_Et en échange il leur révéla de nombreux secrets, ceux des métaux et des plantes, ceux du savoir et de la science, et ceux de la magie.
2.17_Et le Nom de Syspéole fut à jamais lié à celui des Hôms



Syble, Génése chapitre 8, L'avènement de Molloch

« Chap. 8, L'avènement de Molloch
8.1_Il est dit dans le livre que le peuple élu vivait alors en Paix.
8.2_Syspéole, le Dieu Sombre, celui dont la lune noire est l'oeil unique, maître de toutes les choses vivantes et mortes, l'avait distingué entre tous les peuples.
8.3_Il lui avait donné un lieu protégé et béni ou s'établir pour y vivre et y prier,
8.4_Et le peuple prospérait et se multipliait.
8.5_Il lui avait donné des armes et des connaissances occultes et avait permis aux morts de marcher à ses cotés,
8.6_Et le peuple dominait sur ceux qui s’opposaient à lui.
8.7_Il lui avait donné des commandements pour célébrer sa gloire, et marcher toujours sur le juste chemin,
8.8_Et le peuple vivait dans la paix et l'harmonie.
8.9_Mais comme le peuple se reposait, certains parmi les plus haut, ceux la même qui menaient les autres à la prière, ceux la se détournèrent des commandements de Syspeole.
8.10_Leurs paroles fielleuses trompèrent le peuple élu, l'amenant sur les chemins de l'idolâtrie et du mensonge.
8.11_Et tous ou presque se détournèrent de l'Unique.
8.12_Alors Apparut un homme juste, et Molloch était son nom.
Il vit que le peuple n'avait guère tardé à s'écarter du chemin tracé par Syspéole.
Il vit le temple que faisait bâtir les faux prêtres à leur gloire et non à celle de Syspéole.
Il vit les commandements foulés aux pieds, et les sacrifices oubliés,
8.13_Et il en conçu une juste colère.
8.14_Il appela à lui les vrais croyants et se rendit avec eux au temple où régnaient vices et païens, Ensemble, les justes abattirent les idoles blasphématrices et chassèrent les cultistes hors du temple.
8.15_Mais ceux- ci étaient légion, et les justes n'étaient qu’une poignée.
8.16_Les cultistes envoyèrent contre eux leur armée, leurs monstres et leurs sorciers, ils utilisèrent contre eux le fer, le feu, la magie...
8.17_Et vint le moment où ils crurent la victoire à portée de main.
8.18_Et vint le moment où Syspéole entendit les prières de ses adeptes, et vit qu'il restait des justes parmi eux.
8.19_Et il vint les aider… »



Syble, Génése Chapitre 11, La chute de Molgardone

« Chap. 11, La chute de Molgardone
11.1_Et il est dit que Syspéole descendit pour voir la ville et le temple que bâtissaient en son nom les fils des fils élus des hommes.
11.2_Et Il vit le temple en flamme et les fidèles baignant dans le Sang et la Colère.
Il entendit le choc des armes et les cris blasphématoires des cultistes.
Il vit les faux adorateurs aux pieds des autels impies de leur foi erronée.
Il vit les vrais serviteurs encerclés et vaincus, et Molloch le premier d'entre eux qui implorait son aide.
11.3_Et grande fut sa Tristesse et son Courroux.
11.4_Alors, il mit une épée de feu dans sa main, et quand il frappa le sol, le temple fut fendu en deux et un mur de feu s'éleva en son centre, séparant les bons des mauvais, et dévorant l'âme de ceux qui continuaient a se battre,
11.6_Et les combats cessèrent,
11.7_Puis Il mit la Guérison dans sa main et la Douceur dans ses paroles et se tourna vers ceux du peuple qui lui étaient restés fidèles,
11.8_Et Syspéole leur dit: Voici que l'épreuve révèle ceux des hommes qui sont corrompus et ceux qui sont droits.
Certains ont failli et seront punis, mais votre sacrifice est grand et sera récompensé.
11.9_Désormais, Molloch sera ma voix et mes yeux et, a travers lui ma volonté toujours vous guidera vers l'avènement de la Lune Noire.
Et quand ce jour viendra, et il viendra, vous serez entre tous reconnus et honorés, et deviendrez les premiers parmi les hommes, à prendre place à la gauche de mon Trône.
11.10_Et D'un geste il transporta Molloch et ses adeptes en lieu sur, pour qu'ils œuvrent jusqu'au jour de leur récompense.
11.11_Puis sa clémence devint courroux et sa voix tonnerre et il se tourna vers ceux qui avait fauté,
11.12_Et Syspéole leur dit: Voici, vous formiez un seul peuple uni dans la vrai foi, vous étiez les élus et je vous protégeais.
Et voila que vous bafouez mes commandements et adorez des idoles impies, voici que vous frappez et tuez ceux qui me sont fidèles,
11.13_Alors vous ne méritez plus aucun de mes bienfaits, et tout ce que je vous ai donné je vais maintenant le reprendre.
11.14_Je vous ai donné une terre sainte ou vivre et prospérer, désormais vous serez des errants et de tout lieux vous serez chassés.
11.15_Je vous ai donné une langue unique pour vous entendre et commander aux milles êtres et choses de la terre, désormais vous n'entendrez plus la langue même de vos frères, et incapable de se comprendre vos descendants se disperseront et se combattront.
11.16_Et Syspéole les éparpilla loin de là sur la face de toute terre; et ils cessèrent de bâtir la temple que leur trahison avait corrompu.
11.17_C'est pourquoi on l'appela du nom de Molgardone, car c'est là que Syspéole confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que Syspéole les dispersa sur la face de toute terre »
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Re: La Syble

Messagede corbeau le Sam 9 Jan 2010 10:02

Le livre de Molloch est un texte écrit de la main même du prophète, il recoupe les textes de la Génése parlant de la chute de Molgardone et nous révèle ce qui a précédé et suivi la chute.
L'apparition de Syspéole à Molloch, la révélation de la tache qui lui est confié, puis leur accomplissement.

Le livre est divisé en trois grandes parties, La Vocation raconte l'apparition du Dieu et ses premiers commandements.
Les Prédications sont un recueil des discours du Prophète alors qu'il prêche le soulèvement contre le faux clergé de Molgardone.
La quête de la main relate la naissance du clergé tel que nous le connaissons, puis laisse place a l'évangile de Vengeance.

Frère Plume,



Livre de Molloch, Chapitre 1, Vocation de Molloch.

1.1_La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j’étais parmi les moines novices du temple de Molgardone, les ténèbres s’ouvrirent et j’eus des visions divines.
1.2_Le cinquième jour du mois, c’était la cinquième année de l’ère du Juggernaut Kebal le Sacrificateur, quatre jours avant les cérémonies d’intronisation des novices.
1.3_La parole de Syspéole me fut adressée à moi, Molloch, cinquième fils de Saturnios, le passeur des morts, lui même cinquième fils de Syèprian qui lui aussi était passeur.
1.4_Car en Molgardone c’était une tache que les fils recevaient de leurs pères.
1.5_Je me trouvais auprès de la fosse Noire, la ou les corps des hauts prêtres sont rendus à L’unique et ou les âmes des impurs restent figés entre les deux mondes, celui du Vivant et celui de la Mort
1.6_Et c’est la que la main de Syspéole vint sur moi.
1.7_Je regardai, et voici, il vint de la fosse un grand bruit, et une noirceur si complète que la lumière en fut un instant obscurci.
1.8_Mais rien ne fut caché à ma vue.
1.9_Puis l’eau de la fosse s’ouvrit, repoussée par la noirceur, qui y creusa un puits si profond que le fond restait invisible.
1.10_Et du fond de la fosse surgit une grosse nuée et une gerbe de feu, qui répandait de tous cotés une lumière rougeoyante, et au centre de laquelle se tenait un Non Vivant.
1.11_Et je vis que le Non Vivant portait les attributs du Dieu, l’œil Unique, Le Livre et la Main.
1.12_C’était une image à la gloire de Syspéole. Et à cette vue je tombai sur ma face et j’entendis sa voix qui me parlait. »




Livre de Molloch, Chapitre 12, Prédications de Molloch contre les faux prêtres.

12.1_La parole de Syspéole me fut adressée en ces mots
12.2_Fils de l’homme, tu parleras contre ceux des tiens qui prophétisent selon leur propre cœur et non selon le mien.
12.3_Et tu leur diras, Ecoutez la parole de Syspéole.
12.4_Ainsi me parla Syspéole : Malheur aux prêtres insensés, qui suivent leur propre esprit et qui ne voient rien.
12.5_Malheur à ceux qui bafouent mes Lois et poussent mon peuple à abandonnent mes Autels
12.6_Tels des parasites suçant le sang d’un animal trop gras et trop endormi pour les chasser. Tels sont tes prêtres, ô peuple de Molgardone.
12.7_Leurs prières sont vaines, et leurs oracles menteurs,
12.8_Ils disent parler au nom de Syspéole, mais Syspéole ne les a point envoyés.
12.9_Ils disent tenir leurs pouvoirs de Syspéole, mais seuls les esprits inférieurs répondent à leurs prières.
12.10_Ils disent vous diriger et vous mener en son nom, mais la Cupidité et l’Orgueil sont depuis longtemps leurs seuls maitres
12.11_Et aujourd’hui Syspéole les confond et met à nue leur fourberie et leur paganisme, par ma voix il leur envoie son message.
12.12_Car c’est de Syspéole que viendra le Chatiment, avec des tremblements de terre et un bruit formidable, avec l’Ouragan la Tempéte et avec la terrible Flamme d’un feu dévorant.
12.13_Et il nous délivrera de ses faux prêtres et de leurs croyances corrompus.
12.14_Et vous saurez qu’il n’est de Dieu que lui. »




Livre de Molloch, Chapitre 21, La quête de la Main,

21.1_Alors que nous étions en terre sainte depuis prés de deux générations, le temps que les fils des fils de ceux qui étaient en Molgardone voient le jour, Syspéole revint à moi, pour me confier une sainte mission,
21.2_Syspéole m’apparut en rêve et me dit,
21.2_Il est temps aujourd’hui de poursuivre mon dessein,
21.3_Ton peuple est à nouveau prospère et ton absence ne lui portera pas préjudice, car je veille sur lui,
21.4_Tu vas donc te mettre en quête pour trouver ceux qui seront tes suivants,
21.5_Cinq hommes tu devras trouver, et ensemble vous serez ma Main, agissant à mon gré sur le monde,
21.6_Le premier portera le nom de Vengeance, et sa foi sera sans pareille, et tous ceux qui l’écouteront marcheront dans vos pas,
21.7_Le second portera le nom d’Eaques, il portera la plume et la toge noire et ceux qui le suivront seront voués au savoir et à l’étude,
21.8_Le troisième portera le nom de Sang Rouge, Il portera l’épée et la toge rouge, et ceux qui le suivront se battront en mon nom,
21.9_Le dernier portera le nom de La ruine, il portera ton sang et la marque des maudits,
La ou tu es sage il sera fou, la ou tu es ordre il sera chaos, la ou tu es paix, il sera mort et ruines, et en toute choses il te complétera,
21.10_Maintenant, abandonne tout ce qui te retiens ici, et mets toi en marche,
21.11_Que nul embuche ou obstacle ne t’arrête, que nul homme ou bête ne se mette en travers de ta route, et que ta recherche soit prompte et couronnée de succès,
21.12_Et quand vous serez réuni, je vous révélerai la suite de mon dessein,
21.13_Et quand Syspéole eut fini, je pris mes affaires et me mit en marche sans tarder.



Ce texte clos le livre de Molloch, les suivants sont écrits par Frère Vengeance, le premier à rejoindre la marche du prophète.

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Re: La Syble

Messagede corbeau le Sam 9 Jan 2010 16:19

.La quête de la main est relatée dans "Les écrits et la quête". Puis dans l’Evangile de Vengeance, la base de nos croyances.
C’est dans ce livre qu’est relaté le rassemblement des cinq premiers prophètes, c’est aussi dans ce livre que sont écrits les commandements que Syspéole leur remit pour nous guider.
C’est aussi de Frère Vengeance que viennent les prières que nous adressons chaque jour à Syspéole.

C'est un livre qui malgré de constants efforts est encore relativement peu diffusé auprès des populations servant Syspéole, principalement à cause des nombreux textes apocryphes qu'on attribue a tort à frère Vengeance.

La plupart des lettrés connaissent les grandes lignes de la quête de la main, et comment Molloch réunit un à un les élus choisit par Syspéole pour le seconder.
Et les prières que contient le livre de Vengeance sont certes connus d'une grande partie de la population, mais il est du devoir de chaque moine de veiller à ce que les textes que l'ont attribue à tort à Vengeance soient détruit et qu'on punisse ceux qui les diffuse.

Frère Plume,


« La marche du moine est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l’œuvre du Chaos. Bénit soit-il le Croyant qui au nom de ma charité se fait le guide des faibles à qui il montre la vallée d’ombre de la mort et des larmes car il est le gardien et la providence des âmes égarées. J’abattrai alors le bras d’un terrible courroux, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les impies qui pourchassent et anéantissent les brebis de Dieu, et vous saurez pourquoi mon nom est Syspéole quand s’abattra sur vous la vengeance du Tout Puissant … »

Extraits de "Les écrits et la quête", de frère Vengeance, chapitre 1, le prêche aux incroyants,



« …Et il marcha fier, malgré la souffrance accablante.
Lorsqu'il fut arrivé au lieu que Syspéole lui avait décrit, Eaques y éleva un autel noir, et y rangea le bois. Et il lia son fils au bûché.
Puis Eaques étendit la main, prit la torche pour allumer le feu et laisser aux flammes son fils unique.
Mollock l'appela, et dit: Eaques! Eaques ! Et il répondit : Me voici !
Et Molloch lui dit, n'avance pas ta torche sur l'enfant, et ne lui fais rien, car je sais maintenant que tu crains Syspéole le Dieu Unique, car tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique.
Et en son Nom je te récompense, désormais tu pourras invoquer sa colère sur ses ennemis et ses bienfaits sur ses fidèles… »

Extraits de "Les écrits et la quête", de frère Vengeance, chapitre 2, Le sacrifice d’Eaques




« …Et ils arrivèrent dans le pays de Cau ou devait se trouver Sang Rouge, et ils vinrent dans la ville de Panca, qui était détruite par les guerres des hommes,
Et sur une pierre au milieu des ruines était posé un autel, et sur l’autel était gravé ses mots,
Ici s’étendaient des Terres Fertiles et j’en fis un Désert de Cendres
Ici se trouvait un Havre de Paix et j’en fis un Temple de la Guerre
Ici se trouvait une Fière Cité et j’en fis un Champ de Ruines
Ici coulait une Rivière et j’en fis un Fleuve de Sang
Car je suis Sang Rouge, élu de Dieu
Et la Mort marche avec moi… »

Extraits de Les écrits et la quête, de frère Vengeance, chapitre 3, Les paroles de Sang Rouge


Alors que la main comptait déjà trois de ses membres, Syspéole leur envoya un message.
Il leur apparut sous la forme d'un être de terre grossièrement modelé, portant l'œil unique sur le front.

Il vint a Molloch et lui dit qu'il existait encore un haut prêtre de l'ancienne Molgardone en vie, que son nom était Kebal, dit le sacrificateur, le Juggernaut même que Molloch avait renversé en son nom.

Il lui dit que celui ci avait longuement payé pour ses crimes, et que Syspéole lui avait pardonné ses errances
Et que sa place était désormais parmi la main aux cotés de Molloch, qu'ainsi, par sa déchéance passé il lui rappellerait toujours d'arpenter le juste chemin sans s'en écarter.

Extraits de "Les écrits et la quête", de frère Vengeance, Chapitre 4, Le quatrième doigt de la main


Alors la main se mit en marche vers la terre ou vivait Kebal

Celui ci avait pour expier ses fautes fait vœux de pauvreté de silence et de solitude, pour les respecter il vivait en ermite au centre des landes acides, au pied d'un des plus grand volcans.

Su ces terres impropres a la vie humaine il vivait en méditation et en prières, réfléchissant sur ses erreurs et ses fautes passé et priant pour pour obtenir leur pardon.

Quand la main vint le trouver, il s'avança face à Molloch et lui dit ...

Extraits de "Les écrits et la quête", de frère Vengeance, Chapitre 5, La rédemption du Juggernaut


Mais dans l'esprit de Kebal les germes du l'envie et la colère avaient pris racine.
Malgré son expiation apparente celui ci n'avait que haine pour le Prophète et ses suivants

Et il n'avait fait acte de contrition que pour mieux approcher Molloch sans risque et duper ceux qui le gardaietn

Pendant que la main reprenait le chemin de Molgardone il guettait Molloch, préparant patiemment son crime, attendant l"heure ou Molloch se séparerait de ses gardiens et de ses protections

Et quand Molloch lui tourna le dos, il se jeta sur lui et le tua....

Extraits de "Les écrits et la quête", de frère Vengeance, Chapitre 6, La trahison du déchu


Alors la main se réunit autour du traitre pour prononcer son châtiment, et chacun des membres devint un bourreau froid et implacable

D'un geste, Eaques lui retira les pouvoirs que Syspéole lui avait offert, le laissant faible et démuni et lui interdisant à jamais de pratiquer la magie

Puis Vengeance s'avança, et il lui arracha les marques et les attributs du Dieu, les remplaçant par le symbole des traitres et les marques de l'infamie.

Vint le tour de Sang Rouge et tirant son sabre devant Kebal il lui trancha la main droite et lui ôta un œil....

Extraits de "Les écrits et la quête", de frère Vengeance, Chapitre 7, Le châtiment de Molloch


Molloch réunit la main et leur dit, nous sommes comme le médecin qui ampute un membre pourri pour sauver le reste du corps, pour sauver la main nous avons du trancher le doigt véreux.

Et puisque il est coupé nous n'en chercherons pas d'autres, la main comptera à jamais quatre hommes plutôt que cinq.

Et pour tous je serais le dernier.

Extraits de "Les écrits et la quête", de frère Vengeance, Chapitre 8, Les quatre doigts de la Main


Quand le traitre fut loin, Molloch m'appela a ses cotés et me dit,

Il est mauvais qu'un homme aussi fourbe ait pu nous tromper au point d'être arrivé jusqu'a nous.
Il est mauvais que nous lui ayons offert de rejoindre la main et que nous l'ayons accueilli parmi nous comme un frère.

Aussi je veux que disparaisse de ton livre toute trace de son nom, que soient cachés les chapitres ou il apparait, que soient caché sa faute, sa déchéance et sa punition.

Et qu'ainsi il soit à jamais oublié des hommes.

Et c'est ce que je fis.

Extraits de "Les écrits et la quête", de frère Vengeance, Chapitre 9, L'anathéme du traitre



« …Quand ils revinrent au pays, pour prendre leur place parmi le peuple élu, ils n’étaient que quatre, car tous leurs efforts pour trouver La ruine s’étaient avérés vain,
Ils s’installèrent sur les plus hautes marches du temple et tout ceux du peuple célébrèrent leur retour et se réjouirent,
Puis certains de ceux qui menaient le peuple depuis le départ de Molloch s’avancèrent pour lui demander son aide, car depuis quelques temps le mal sévissait dans la contrée,
Un homme au grand pouvoir errait parmi le peuple, n’obéissant à aucune loi ou logique, parfois aidant les gens de ses pouvoirs ou de ses prophéties, parfois répandant la mort et la maladie sur son chemin.
Et en l’absence de Molloch les prêtres ne savaient quel comportement adopter.

Alors Molloch se leva et dit,
En vérité ce jour qui voit notre retour est un jour de liesse, car c’est ici que se trouve le dernier membre de la main,
Car cet homme de pouvoir ne peut être autre que La Ruine… »

Extraits de Les écrits et la quête, de frère Vengeance, chapitre 10, La découverte de La Ruine

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